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URBAN JUNGLE

Images d’une libre vie en marge, les

scènes peintes par Amandine Levy tracent

la dérive de sa génération. Ses peintures

ont toutes pour point de départ des photos

numériques, comme des traces du réel,

témoignages d’instants de vie, ayant leurs

propres histoires.

L’artiste capture d’innombrables rêves,

extases et secrets de proches ou

d’inconnus.

Ces scènes fonctionnent dans l’ensemble

par groupe, sans mise en scène. Elles

nous montrent une réalité que l’on cherche

souvent à cacher, des moments d’intimité,

d’oubli, d’interdit, de plaisir. Le spectateur

vacille entre le mal et le beau, la

décadence et la grâce, le sale et le drôle.

Elles nous donnent à contempler un

quotidien à travers un réalisme cru qui

offre ce que l’on ne veut voir.

La vitesse, l’instantané, la diffusion, le

stockage, sont autant de possibilités que

nous offrent les moyens techniques

d’aujourd’hui ; pourtant ici l’artiste a la

volonté de donner plus de valeur à

certaines photos, pour qu’elles ne se

noient pas à travers les flots discontinus

d’images qui pullulent autour de nous.

En allant de la photographie à la peinture

le temps s’inverse, se quantifie. On passe

alors d’une image produite en une fraction

de seconde à une image qui demande des

dizaines d’heures de travail.

La peinture vient également donner à

l’image une existence concrète, l’image

numérique est à la fois immatérielle,

démultipliable, la toile peinte se présente

par contre comme un objet unique visible

dans un contexte particulier.

Les peintures viennent donc donner aux

images un autre statut ; elles les

sacralisent de par le médium, le

traitement, le format.

L’utilisation de la peinture amène aussi

une certaine ambiguïté - le médium

n’ayant plus valeur de preuve -, ces

images témoignent-elles finalement du

moment vécu ou sont-elles fantasmées ?

Quelle est la part d’interprétation?

entre illusion et voyage initiatique...

Il y a ici la volonté de s’inscrire dans

l’histoire de l’art.

Les compositions et techniques utilisées

s’imprègnent à la fois de l’univers urbain et

de la peinture classique de par le

traitrement et les choix des sujets (portrait

/ paysage).

Elles empruntent également les codes de

la photographie dont elles s’inspirent par

le choix des cadrages et des éclairages.

Rejoués à l’aune d’un lent travail de

recollection, ces instants se parent des

émotions de l’artiste.

Dans une constante recherche picturale,

Amandine Levy alterne lavis acryliques,

aquarelles, encre, coulures et méticuleux

tracés à l’huile.

Par le mixage des techniques de dessin et

peintures on ressent le besoin de brouiller

les codes classiques (ex : aquarelle et

crayon de couleur sur toile)

Le passage allant d’une image imprimée

mécaniquement , à la cohabitation de

différents langages picaturaux est au

centre de sa démarche.

Les techniques utilisées amènent une

fragmentation du regard grâce aux

éléments de matières différentes mettant

ainsi en valeur des détails: corps,

tatouage, tissus,motifs nature, détail

urbain ou végétal... Le travail des coulures

raconte quand à lui le processus de

peindre. Elles montrent la gamme de

couleur avant le mélange et la

représentation. Croisant de vives couleurs

au noir et blanc, Amandine redonne vie à

ses personnages. Elle retrouve sur leurs

corps et leurs vêtements les signes

identitaires de son monde. Ainsi

transfigurés, les membres de sa tribu

deviennent les icônes d’un temps

présent.Les peintures nous font participer

involontairement à l’élaboration du

souvenir.

De ses voluptueuses réminiscences

surgissent des figures étrangement

familières. Comme face à nous-mêmes,

nous connaissons l’étrange expérience du

rêve éveillé.

COLOR PENCILS

 

 

 

 

 

 

 

Amandine Levy, Amélie de Brouwer et Emeline Depas inaugurent avec l'exposition "SHARE" un travail combinatoire de leurs approches respectives. 

 

Leur concorde entrouvre des brèches et questionne leurs propres limites. 

Amandine Levy figure les traits intimes de proches. Amélie De Brouwer trame sans relâche la surface. Emeline Depas constelle l'ensemble de traces vivantes. 

 

Chacune amorça plusieurs feuilles blanches. En alternance, elles glissèrent dans l'imaginaire esquissé par l'autre. 

Face à ces entrelacs, notre oeil suit l'étreinte de ces divers motifs. Il pourchasse aussi les appartenances singulières. 

 

La déclinaison en douze dessins offre une étrange et sensible partition de trois regards et six mains. 

 

 

REMEMBERING 

 performance live au musée juif de bruxelles avec destruction.

 

Au cours du vingtième siècle, les individus ont reçu des informations par le bouche-à-oreille et par le biais de lettres, la radio et la télévision ou les éditeurs de journaux et de livres. Aujourd’hui, les flux d’information sont dorénavant étendus, diversifiés, réversibles et accessibles . L’information se répand instantanément à travers la planète. Des informations qui étaient difficilement accessibles dans le passé peuvent être aujourd’hui publiées grâce aux nouveaux mediums que sont Twitter ou Facebook. Ces nouveaux moyens de communication ont révolutionné la vitesse, la diffusion et le stockage. Ainsi defile sur notre “fil d’actualité” un certain nombre d’image sans hierachie aucune , un ami entrain de boire un verre a une terrasse , ou la nouvelle d’un attentat au moyen orient qui a fait des milliers de morts . On en vient donc a se demander comment la memoire individuel fonctionne face a se nombre d’information , que retient elle , pourquoi certaine image plus que d’autre , et on encore capable de faire la part des choses , ou tout simplement de voir encore , noyer dans  ma masses d’image de l’air numerique .

 

Ici l’artiste a eu la volonté  , tout dabord de nous metre face a une forme de surchargement , l’illisibilité assumer nous remet dans le contexte dans lequel nous apprehendont le monde au quotidie et par la suite de nous presenter certains photos-événements marquants des 15 premières années du nouveau millénaire. Ces images mixés, confronté les une aus  autres et non plus vu isolement  elles nous raconte une autre histoire.

Le spectateur se retrouve confronter a faire appel a sa memoire , plongées dans un perpétuel bombardement d’information, se souviens t il ,de ses evenements ? de quant dates il ? On realise soudain a quel point nous oublions , et nous en venons a nous questioner sur  comment notre memoire fonctionne t elle ? nous protégé t elle nombre d ‘image violente auquel nous somme confronté ? somme nous manipulé ? somme nous des etres futiles plus marqué par le souvenir d’une fete entre amis  qu’une catastrophe naturelles ?

 

   L’artiste pose ici la question de la construction de la mémoire collective : comment passe-t-on de la multiplicité de l’information à l’unicité d’une mémoire collective ? Ces photos, ces événements participent à la création d’une mémoire collective. Au filtre de cette mémoire ceux-ci structurent la construction de notre identité collective. Le thème de la mémoire collective, qui touche de manière essentielle la question de cohésion sociale assume pourtant un rôle singulier dans le contexte hétérogène de nos sociétés contemporaines.

 

  Le travail Amandine levy a toujours questioner notre rapport a la memoire , auparavant comme un temoin de sa generation elle se reapropriait les images prise par les telephones portable temoin  de moment de vie , plus intimiste . D’un point de vue technique , les moyens mis en peuvres reste les memes en allant de la photographie à la peinture le temps s’inverse, se quantifie. On passe alors d’une image produite en une fraction de seconde à une image qui demande des dizaines d’heures de travail. La peinture vient également donner à l’image une existence concrète, l'image photographique est à la fois immatérielle et démultipliable, la toile peinte se présente par contre comme un objet unique visible dans un contexte particulier. Les peintures viennent donc donner aux images un autre statut ; elles les sacralisent de par le médium, le traitement, le format.

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